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Choix de moteur de recherche : pourquoi Google vous offre main­te­nant des alter­na­tives et laquelle choi­sir ?

Depuis quelques semaines, les utili­sa­teurs du navi­ga­teur Google Chrome ont pu obser­ver un écran au démar­rage du navi­ga­teur pour choi­sir leur moteur de recherche par défaut.

Vous ne l’avez pas encore vu ? Cela est normal, le déploie­ment de cet écran est progres­sif. Vous pouvez tout de même chan­ger à tout moment de moteur de recherche avec ou sans cet écran.

Capture d'écran de la selection du moteur de recherche sous Chrome
Capture d’écran de l’écran de selec­tion du moteur de recherche de Google Chrome

Pourquoi cet écran ?

Google ne propose pas cet écran par hasard. Cette fonc­tion­na­lité est obli­ga­toire dans le cadre du Digi­tal Markets Act (DMA), un règle­ment de l’Union Euro­péenne voté en 2022. Le DMA vise à limi­ter les pratiques anti-concur­ren­tielles des GAFAM (Google, Apple, Face­book, Amazon, Micro­soft) en sépa­rant les diffé­rents services de leur écosys­tème. Cette mesure rappelle celle qui avait contraint Micro­soft à propo­ser le ballot screen, ce qui a conduit à la dispa­ri­tion progres­sive d’In­ter­net Explo­rer, autre­fois en situa­tion de mono­pole.

Mais au fait, comment fonc­tionne un moteur de recherche ?

Cette ques­tion peut paraître hors sujet au premier abord, mais connaître le fonc­tion­ne­ment des moteurs de recherche vous permet­tra de mieux comprendre les logiques et les choix pris par plusieurs moteurs dans cette liste.

Tout commence par le crawl, derrière ce nom se cachent des programmes appe­lés robots ou spiders, char­gés de parcou­rir le Web en suivant chaque lien trouvé sur des pages de sites inter­net pour télé­char­ger la page, l’ana­ly­ser puis l’in­dexer.

L’indexa­tion consiste à extraire les infor­ma­tions prin­ci­pales de la page, comme son titre, sa descrip­tion, et les mots clés qui la composent. Une fois ces infor­ma­tions extraites, elles sont enre­gis­trées dans une base de données appe­lée l’in­dex.

Enfin, la dernière étape est celle que vous utili­sez quoti­dien­ne­ment : le ranking. Le moteur de recherche décide alors de placer telle ou telle page en tête des résul­tats selon des critères de répu­ta­tion et selon ce qu’il y a dans l’in­dex. C’est ce qui vous donne les résul­tats de recherche et leur clas­se­ment.

Ces étapes demandent des ressources finan­cières consé­quentes, car il y a selon les derniers chiffres envi­ron 1,92 milliard de sites dans le monde. Les parcou­rir prend beau­coup de temps et stocker toutes ces infor­ma­tions coûte énor­mé­ment d’argent.

C’est pourquoi certains moteurs n’ont pas les moyens ou la tech­no­lo­gie pour tout faire eux-mêmes et sous-traitent cette partie tota­le­ment ou partiel­le­ment en se repo­sant sur des solu­tions exis­tantes. Voyons comment chaque moteur de recherche se distingue.

Présen­ta­tion des moteurs de recherche

Brave

Brave Search a été créé par Bren­dan Eich (l’in­ven­teur du langage JavaS­cript et cofon­da­teur de Mozilla, qui édite entre autres le navi­ga­teur Fire­fox).

Ce moteur de recherche se veut respec­tueux de la vie privée tout en étant indé­pen­dant, aligné sur les valeurs prônées par Mozilla. Brave possède ses propres craw­lers et son propre index. Cepen­dant, lorsque son index est incom­plet, le moteur retourne des résul­tats de Bing. La recherche sans suivi passe par l’in­ter­mé­diaire de leurs serveurs pour respec­ter la vie privée.

La réponse par IA, basée sur les modèles LLM de Face­book (LLama 3) et Mistral AI (Mixtral), est dispo­nible à la demande, offrant un résumé des résul­tats à la manière de ChatGPT. 

Brave Soft­ware propose égale­ment un navi­ga­teur inter­net appelé Brave.

Tester le moteur Brave

DuckDu­ckGo

DuckDu­ckGo, fondé par Gabriel Wein­berg en 2008, met la confi­den­tia­lité au cœur de son service. Dès son lance­ment, le moteur a affirmé ne pas suivre ses utili­sa­teurs et ne pas person­na­li­ser les résul­tats de recherche en fonc­tion de l’uti­li­sa­teur.

Ce moteur se distingue par les bangs, des raccour­cis permet­tant de recher­cher direc­te­ment sur des sites spéci­fiques (!w pour Wiki­pe­dia, !gh pour Github, etc.), avec plus de 13 500 bangs dispo­nibles à l’heure de la rédac­tion de cet article.

DuckDu­ckGo utilise un index hybride, combi­nant ses propres craw­lers et des résul­tats prove­nant de diverses sources comme Wiki­pe­dia, Bing, Wolfram Alpha, et Yahoo. Contrai­re­ment à d’autres moteurs, il ne propose pas de services comme la recherche d’iti­né­raire ou de vols.

Tester le moteur DuckDu­ckGo

Ecosia

Ecosia, créé en 2009 par Chris­tian Kroll, est un moteur de recherche axé sur l’éco­lo­gie. Les reve­nus publi­ci­taires d’Eco­sia servent à lutter contre la défo­res­ta­tion, avec au moins 80 % des reve­nus redis­tri­bués pour la plan­ta­tion d’arbres.

Ecosia assure la confi­den­tia­lité en ne reven­dant pas les infor­ma­tions des utili­sa­teurs à des annon­ceurs et en ne conser­vant pas les recherches effec­tuées. Ses serveurs sont héber­gés dans des data­cen­ters alimen­tés par des sources d’éner­gie renou­ve­lable.

Les résul­tats d’Eco­sia reposent presque entiè­re­ment sur Bing. Cepen­dant, les résul­tats sont filtrés par l’al­go­rithme d’Eco­sia, inté­grant des infor­ma­tions supplé­men­taires comme l’« Enga­ge­ment pour le climat » pour certaines marques.

Ecosia utilise égale­ment Bing pour la diffu­sion des publi­ci­tés dont il tire ses reve­nus. La trans­pa­rence est une prio­rité, avec des rapports mensuels sur les reve­nus et les pour­cen­tages rever­sés pour l’éco­lo­gie. En avril 2024, sur 2,66 millions d’eu­ros de reve­nus, près de 800 000 euros ont été utili­sés pour la plan­ta­tion d’arbres.

Tester le moteur Ecosia

Google

Bien que Google soit large­ment connu, il est essen­tiel de le mention­ner pour complé­ter cette liste. Fondé par Larry Page et Sergey Brin en 1998, Google est devenu un géant du web avec son moteur de recherche.

Google dispose de son propre index et moteur de ranking, consi­déré comme l’un des plus puis­sants au monde. Pour le ranking, Google se base sur les données des utili­sa­teurs et leur compor­te­ment afin de propo­ser des résul­tats plus précis.

Google ne se limite pas à la recherche et propose une multi­tude de services (Gmail, YouTube, Adsense, Adwords, etc.). Son navi­ga­teur, Google Chrome, l’un des plus utili­sés au monde, four­nit égale­ment des données anony­mi­sées pour des retours sur la vitesse de char­ge­ment des pages et les pages les plus vues. Ces données sont utili­sées pour amélio­rer la perfor­mance du moteur.

La vie privée n’est pas au cœur des préoc­cu­pa­tions de Google, car il exploite large­ment les données des utili­sa­teurs pour amélio­rer ses résul­tats et ses reve­nus publi­ci­taires. 

Récem­ment, Google commence à inté­grer de plus en plus d’in­tel­li­gence arti­fi­cielle outre manche, bien que les premiers tests sembles miti­gés.

Tester le moteur Google

Lilo

Lilo, fondé par Clément Le Bras et Marc Haus­saire (deux ingé­nieurs issus de l’Ecole des Mines de Paris) en 2014, est un moteur de recherche français axé sur l’éco­lo­gie et la soli­da­rité. Les reve­nus publi­ci­taires de Lilo financent des projets à impact social et envi­ron­ne­men­tal.

Les résul­tats de Lilo proviennent de Bing, le moteur n’ayant pas son propre index. Chaque recherche donne une goutte d’eau, une sorte de monnaie de don, que les utili­sa­teurs peuvent allouer à des projets. Jusqu’à 150 dons par jour peuvent être effec­tués par utili­sa­teur.

Les publi­ci­tés diffu­sées sont celles de Bing. 

Depuis sa créa­tion, Lilo a reversé plus de 5 millions d’eu­ros pour des projets sociaux et envi­ron­ne­men­taux.

Tester le moteur Lilo

Micro­soft Bing

Bing est le moteur de recherche déve­loppé par Micro­soft. Lancé en 2009, il est le succes­seur de MSN Search et Windows Live Search

Bing possède son propre index et utilise des algo­rithmes sophis­tiqués pour le ranking, cher­chant à offrir une alter­na­tive compé­ti­tive à Google.

Il intègre nati­ve­ment ChatGPT pour enri­chir les résul­tats de recherche et propose aussi la recherche en chat avec Copi­lot. Micro­soft et OpenAI (l’édi­teur de ChatGPT) ont un parte­na­riat assez fort et Micro­soft héberge notam­ment sur Azure les serveurs servants pour ChatGPT.

Bing se distingue par ses fonc­tion­na­li­tés comme la recherche d’images, de vidéos, et d’ac­tua­li­tés. Il intègre égale­ment des services comme la recherche de vols, la conver­sion de devises, et des réponses directes pour les ques­tions courantes. Bing est égale­ment connu pour sa page d’ac­cueil dyna­mique avec des images et des infor­ma­tions inter­ac­tives.

En termes de confi­den­tia­lité, Bing a été critiqué pour certaines de ses pratiques de collecte de données, mais Micro­soft a intro­duit des mesures pour amélio­rer la trans­pa­rence et la protec­tion des données des utili­sa­teurs.

Tester le moteur Bing

Qwant

Qwant est un moteur de recherche niçois lancé en 2013 par Éric Lean­dri, Jean-Manuel Rozan, et Patrick Cons­tant. Il se posi­tionne comme une alter­na­tive respec­tueuse de la vie privée, ne suivant pas les utili­sa­teurs et ne person­na­li­sant pas les résul­tats de recherche.

Qwant possède son propre index pour certaines recherches, mais s’ap­puie égale­ment sur Bing pour d’autres. Il propose des services de recherche spécia­li­sés comme Qwant Music et Qwant Maps, tout en mettant l’ac­cent sur la neutra­lité des résul­tats.

Qwant affiche égale­ment des résul­tats enri­chis pour certaines recherches, comme des infor­ma­tions contex­tuelles et des réponses directes. En termes de confi­den­tia­lité, Qwant se distingue par son enga­ge­ment à ne pas tracer les utili­sa­teurs ni vendre leurs données.

OVH a racheté en juin 2023 Qwant.

Tester le moteur Qwant

Yahoo Recherche

Yahoo Search, autre­fois l’un des leaders du marché, a été lancé en 1995. Il repose prin­ci­pa­le­ment sur Bing pour son index et ses résul­tats de recherche depuis 2009, suite à un accord avec Micro­soft.

Yahoo Search propose des fonc­tion­na­li­tés de recherche d’images, de vidéos, et d’ac­tua­li­tés, ainsi que des services comme Yahoo Answers et Yahoo Finance, qui enri­chissent ses résul­tats.

Part de marché

Le marché Français est majo­ri­tai­re­ment en faveur de Google car il détient envi­ron 90 % de part, ensuite vient Bing avec entre 3 et 5 % et les autres.

Comment chan­ger de moteur de recherche sans l’écran ?

Pour commen­cer vous devez ouvrir Google Chrome puis cliquer sur les situés à côté de votre photo de profil en haut à droite.

Ensuite choi­sis­sez Para­mètres

Vous pouvez égale­ment y accé­der en tapant sur les touches ⌘+, si vous êtes sous Mac, il n’y a pas d’équi­valent pour Windows et Linux.

Dans la barre de gauche cliquez sur Moteur de recherche puis sur modi­fier

Il ne vous reste plus qu’à choi­sir votre moteur de recherche.

Conclu­sion

Le choix du moteur de recherche par défaut sur Google Chrome reflète une tendance vers une plus grande trans­pa­rence et diver­sité dans l’ac­cès à l’in­for­ma­tion. Chaque moteur de recherche présente des carac­té­ris­tiques uniques, que ce soit en termes de confi­den­tia­lité, d’éco­lo­gie, ou de fonc­tion­na­lité.

Cepen­dant comme vous aurez pu le remarquer, la plupart des moteurs de recherches possèdent des résul­tats issus de Bing ce n’est donc pas sur les résul­tats que la plupart se diffé­ren­cient mais plutôt sur les services annexes ou les causes suppor­tées.

Avec le temps nous verrons si l’hé­gé­mo­nie de Google tient cette posi­tion que l’on peut quali­fier de domi­nante ou si le paysage des moteurs de recherche va chan­ger. 

Pour rappel lors du lance­ment du ballot screen, la part de marché d’In­ter­net Explo­rer avait chuté de 60 % à 20 % en l’es­pace de trois ans. 

Comparé à la situa­tion d’In­ter­net Explo­rer en 2009, Google n’est pas dépassé et l’im­pact sera surement moindre qu’à l’époque.

Inter­net Explo­rer 10 dispo­nible au télé­char­ge­ment pour Windows 7

La dernière version d’In­ter­net Explo­rer est doré­na­vant dispo­nible pour Windows 7 en plus de Windows 8 et Windows Phone 8.

Cette mouture annon­cée depuis le Mix 11 apporte de nombreuses nouveau­tés par rapport à IE 9, notam­ment au niveau du support des stan­dards du web comme CSS 3 ou HTML 5. IE 10 gagne égale­ment en rapi­dité, Stran­ge­loop qui est une société spécia­li­sée en perfor­mance des sites web avait conclu en septembre dernier qu’In­ter­net Explo­rer 10 était 8 % plus rapide que Google Chrome dans sa version 20. La dernière version du navi­ga­teur étant la 25 actuel­le­ment.

Inter­net Explo­rer 10 intègre égale­ment une protec­tion contre le tracking des sites Inter­net nommée Do Not Track. L’ac­ti­va­tion de cette fonc­tion­na­lité ne veut pas dire pour autant que vous ne serez pas suivi, seuls certains sites respectent  ce prin­cipe, Twit­ter notam­ment.

Windows Vista et plus géné­ra­le­ment, les systèmes anté­rieurs à Windows 7, ne sont pas suppor­tés par cette dixième version d’In­ter­net Explo­rer.

Pour plus d’in­for­ma­tions sur les chan­ge­ments appor­tés par Inter­net Explo­rer 10, je vous renvoi à mes précé­dents articles acces­sibles avec le mot clé “ie 10”.

Télé­char­ger Inter­net Explo­rer 10 pour Windows 7

L’ap­pli­ca­tion Skydrive pour Android est sortie !

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Annon­cée comme un projet pour Micro­soft, la sortie de l’ap­pli­ca­tion Android offi­cielle de Skydrive a été plutôt rapide car elle main­te­nant dispo­nible sur le Play Store. Skydrive est pour rappel, un service en ligne de stockage et de partage de fichiers offrant dans sa version gratuite 7 GO d’es­pace et des offres payantes sont propo­sées afin d’aug­men­ter cet espace. Il vient ainsi concur­ren­cer HubiC d’OVH, Drop­box ou encore Google Drive.

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Au menu de cette appli­ca­tion, une compa­ti­bi­lité pour les mobiles ayant une version supé­rieure ou égale à la 2.3 d’An­droid, l’en­voi et le télé­char­ge­ment de fichiers vers ou depuis le télé­phone.

  • Accès à l’en­semble des fichiers héber­gés sur Skydrive parta­gés ou non.
  • Envoi de photos et vidéos depuis le télé­phone
  • Option de partage avec la possi­bi­lité de créer des liens pour parta­ger dans un email ou autre
  • Gestion des fichiers avec la créa­tion et suppres­sion de dossiers.

 

L’ap­pli­ca­tion Skydrive est bien évidem­ment gratuite et est dispo­nible sur le Play Store.

Modi­fier ses commen­taires sur Face­book c’est main­te­nant possible !

Depuis quelques jours, Face­book permet enfin de modi­fier ses propres commen­taires sans devoir suppri­mer l’an­cien pour en poster un nouveau car à l’ins­tar de son concur­rent Google Plus, Face­book ne dispo­sait pas jusqu’à présent de cette fonc­tion.

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Comment modi­fier un commen­taire ?

  1. Cliquez sur la petite flèche située au dessus à droite de la zone de votre commen­taire. Habi­tuel­le­ment celle-ci vous propo­sait de suppri­mer le commen­taire ou de le repor­ter comme indé­si­rable s’il ne s’agis­sait pas du votre.
  2. Doré­na­vant un nouveau lien existe et permet donc de modi­fier le commen­taire. Sachez tout de même qu’un commen­taire même modi­fié conserve son ancienne version en histo­rique.
  3. Cet histo­rique est consul­table en cliquant sur le lien “Modi­fié” situé à gauche de “J’aime”.

Google Chrome permet le partage a distance

Prendre le contrôle à distance n’est pas nouveau, des logi­ciels comme LogMeIn ou TeamVie­wer le permettent déjà par le biais d’ap­pli­ca­tion dédiée.

Google propose depuis quelques jours le moyen de parta­ger l’or­di­na­teur a distance le tout par le biais de Google Chrome.

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Pour ce faire, il faut au préa­lable avoir instal­ler l’ex­ten­sion “Bureau à distance Chrome BETA” propo­sée par Google. Cette exten­sion est assez lourde (17 Mo) est dispo­nible en plusieurs langues dont le Français.

Le prin­cipe de partage est le même que celui proposé par Team Viewer, l’uti­li­sa­teur souhai­tant parta­ger son ordi­na­teur doit lancer l’ex­ten­sion depuis Google Chrome et ouvrir un nouvel onglet dans lequel il doit choi­sir l’ap­pli­ca­tion Bureau à distance Chrome. Ensuite une fois l’ap­pli­ca­tion lancée, deux options sont propo­sées, celle du partage de l’or­di­na­teur et celle permet­tant d’ac­cé­der à un ordi­na­teur distant. Si vous souhai­tez parta­ger l’or­di­na­teur, l’ap­pli­ca­tion génère alors un code à donner à la personne souhai­tant prendre le contrôle de votre ordi­na­teur.

Bien entendu les deux personnes doivent utili­ser l’ex­ten­sion de Google Chrome pour que le partage fonc­tionne.

Page de télé­char­ge­ment de l’ex­ten­sion Bureau à distance Chrome BETA pour Google Chrome